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Linkxit, newlinks

Le vote en faveur du Brexit est avant tout un Linkxit, la rupture d’un lien historique, structurant, affectif, avant d’être financier et politique. Ironie de l’histoire, histoire de référendums: un vote populaire, français, avait fini par accepter l’adhésion du Royaume Uni à l’Union Européenne, le même type de consultation l’en sort 43 ans plus tard. Ce saut dans l’inconnu est une déchirure, une captation d’autonomie que les marchés et les bookmakers n’ont pas voulu envisager, que même la mort tragique de la députée Jo Cox n’a pu éviter.

Il y a quelques mois, les pays de l’UE se demandaient s’ils allaient autoriser la Grèce à se maintenir au sein de l’Union, et aujourd’hui c’est l’un d’eux, certes un peu particulier, qui claque la porte!

La pétition hébergée sur le site du parlement en vue de reprogrammer un référendum peut être regardée comme l’expression d’un déni. La colère et la tristesse s’expriment aussi de part et d’autre de la Manche. Des échos antagonistes se font déjà entendre: une sortie rapide, totale, de nature à se prémunir de tout risque de contagion, ou un processus progressif limitant les impacts économiques pour les pays leaders de l’UE. Les négociations vont vite occuper le terrain, et ce sera l’heure de créer de nouveaux liens entre l’Union Européenne et le Royaume Uni, peut être allégé de l’Ecosse; ce sera également le moment de créer de nouveaux liens entre les 27 états membres.

Le chemin du deuil qu’Elisabeth Kübler-Ross a modélisé va être parcouru par des centaines de millions de personnes, chacune à son rythme et à sa manière. Les écosystèmes trouveront de nouveaux équilibres, se réinventeront. D’ici là, les continentaux devront accepter d’avoir été rejetés, d’être abandonnés après une si longue cohabitation; les leaders, en particulier, devront distinguer les résonances personnelles de la situation exogène qu’ils auront à gérer, dans l’intérêt des populations et de leur devenir.

Il est question de processus de transformation dans les entreprises depuis plusieurs années; il nous a rarement été donné d’en vivre un aussi global, complexe, et brutal. Nous apprendrons sans doute beaucoup, … hélas!

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A quoi correspond Correspondances?

Correspondances est un nom, une marque, que j’avais choisis bien avant la création du cabinet de coaching et conseil éponyme. Chargé de « forêts de symboles qui l’observent avec des regards familiers » comme le chante Charles Baudelaire dans les Fleurs du Mal, le nom correspondances parle des relations entre le monde des perceptions, des idées et du coeur, de l’alchimie qui transforme une idée en succès grâce à la lecture sensible des signes subtils. Il parle d’harmonie entre plusieurs éléments, de leur coordination, de liens, de l’écriture aussi. Des hubs aux tables de correspondances associant des valeurs pour gagner du temps, correspondances est un terme intemporel, technique, poétique et polysémique.

La base line de Correspondances, créer de nouveaux liens, vient ancrer la notion de réseaux, de liaisons. En chimie les notions de liaison et de force sont associées. La force des liens repose sur leur profondeur et sur leur souplesse, leur capacité à se réagencer et à se réinventer avec fluidité.

Dans son logo, l’initiale de Correspondances est représentée par la spirale de Finobacci . Cette traduction graphique de la suite inventée en 1202 se retrouve dans la nature, la peinture, la photographie, la poésie, l’architecture… Elle symbolise l’harmonie et la progression. Cette « divine proportion » est en lien direct avec le célèbre nombre d’or, la fraction qui crée du beau.

La marque Correspondances est chargée de ces identités qui expriment sa manière de créer de la valeur chez ses clients; sa promesse est de repérer, pour chaque contexte, les conditions favorisant les mues et d’accélérer les transformations. Elle agit sur les liaisons entre les personnes, les organisations, les projets, les stratégies, les instances, le marché, les parties prenantes, et crée de nouveaux liens porteurs de sens et d’accomplissement.

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L’entrepreneurship de la pieuvre

Entrepreneurship chez les pieuvres, peut-être est-ce un concept étrange, voire franchement anthropomorphique, quoique… Après le gène TP53 des éléphants, gage de la survie de l’espèce (cf La biologie des entreprises résilientes), Correspondances continue de puiser dans les sciences des animaux des analogies iconoclastes et pertinentes au profit des problématiques de transformation de nos entreprises.

Nous avons tous entendu parler de Paul le poulpe, l’oracle d’Oberhausen, et des débats enflammés sur l’origine de son talent divinatoire presque parfait lors des matchs de l’Euro 2008 et de la coupe du monde de football de 2010. Présente aussi dans les symboles et l’imaginaire, de Victor Hugo à James Bond, de la mafia au Pirate des Caraïbes,  sans oublié le Kraken, la pieuvre n’a pas bonne presse. Et pourtant!

Avec 3 coeurs et 9 cerveaux, la pieuvre démontre de l’habileté, de la résilience , le goût du jeu et des capacités d’adaptation remarquables. Ouvrir des bocaux, utiliser des outils, imiter, se transformer, se réparer après la perte d’un tentacule, ou passer par des passages étroits grâce à son absence de squelette sont autant de savoir-faire fascinants. Le plus intéressant pour nos préoccupations – qui ne sont pas que zoologiques –  est qu’après avoir débranché les liaisons nerveuses entre le cerveau de l’octopode et ses tentacules, des chercheurs se sont aperçus qu’il continuait de réagir de manière adaptée à des stimuli. Ses cerveaux permettent d’adopter une attitude adaptée à chaque endroit de son corps que l’on sait parfois immense.

Prenons la pieuvre comme modèle pour l’entreprise: des équipes suffisamment nombreuses et agiles pour qu’il n’y ait pas de trou dans la raquette, capables de réagir en toute autonomie aux évènements au profit du développement de l’ensemble; de la puissance et une bonne appréhension de l’environnement dans toutes ses dimensions, capables de faire face à l’adversité sans dommage irréversible, et disposant de très fortes capacités d’apprentissage. Les problématiques sont traitées au bon endroit, subsidiarité rendue efficace par la décentralisation des zones cognitives et décisionnelles.

La nature a doté ce céphalopode de  l’équipement nécessaire à toute entreprise confrontée à des enjeux majeurs de transformation. Des coeurs et cerveaux répartis sur l’ensemble du corps sont également la marque des entreprises libérées. Source inépuisable d’inspiration, la nature nous donne des clés précieuses pour nous adapter à nos environnements complexes.

Gageons que nous regarderons les pieuvres d’un autre oeil!

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David Bowie: l’inspiration

Indépendamment de la couleur musicale, David Bowie est une puissante source d’inspiration pour les leaders des entreprises; à lui seul il incarne l’audace, l’innovation, la détection de talents, la capacité à collaborer, l’avant-garde en matière de distribution, de vision sur l’évolution des habitudes de consommation de musique, sur de nouvelles manières de créer de la valeur, sur l’extension de l’offre…

Il allie créativité et grande rigueur, maîtrise et extravagance, art et business, en se réinventant avec une justesse qui aura touché jusqu’au bout les jeunes générations. Il n’a pas rencontré le succès en permanence, mais à chaque fois il est parvenu à se réinventer.

Que penser de ce dernier coup de maître avec l’album Blackstar, sorti 2 jours avant son décès, lancinant et oecuménique testament et cadeau d’une vibrante générosité? Quelle classe!

Vous l’aurez compris, j’aime beaucoup l’artiste David Bowie; cet homme orchestre touche Correspondances par la dimension holistique de son talent, et par l’élan qu’il nous insuffle à oser rompre avec des business établis, à imaginer comment nos produits seront consommés par les clients demain. Il a initié des modes et a pris le risque de déstabiliser ses « clients » fidèles par des approches artistiques disruptives, comme l’a fait Picasso d’ailleurs.

Plutôt que de déplorer les phénomènes de désintermédiation, les effets d’internet sur les prix (et les marges), imaginons – dans nos activités – comment (re)créer de la valeur, comment devenir une marque plus puissante, c’est à dire consistante. David Bowie a eu une véritable approche de marque, qu’il a construite et nourrie grâce à sa culture et son éclectisme. La culture, la sociologie, la psychologie et toutes ces sciences dites molles apportent un fond et une colonne vertébrale à nos propositions.

Ce n’est qu’à cette condition qu’il est possible de se transformer – il faut être formé pour se transformer – et qu’il est possible de traverser le temps.

I’m happy, hope you’re happy too!

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A bientôt!

Les bonnes résolutions

A quoi sert de se souhaiter une bonne année? à quoi servent ces rituels? A renforcer les liens, bien sûr; ainsi celui qui reçoit des voeux est conforté sur la place qu’il occupe dans ses cercles familial, amical et professionnel. C’est un check affectif et social dont l’importance apparait surtout lorsque les voeux que l’on attend arrivent tard, sans âme, voire pas du tout.

Le temps est circulaire, et ce retour symbolique au début, à la page blanche, est la fabuleuse opportunité d’un rendez-vous avec soi. C’est une chance, au moins toutes les 52 semaines, de s’arrêter, de piloter son petit processus d’amélioration continue avec fixation d’objectifs (SMART bien sûr, c’est à dire mesurables, atteignables, réalistes, etc…).

Certains pratiquent, ou pratiquaient – avec ou sans connotation religieuse – l’examen de conscience; aujourd’hui il est plus trendy de parler de méditation en pleine conscience; quel que soit le terme, cet arrêt sur image, cadeau pour soi, apporte un regard distancié et lucide sur son comportement, ses ambitions, son projet de vie. Une mise en perspective, en cohérence, en décision pour être en action.

Ce moment convenu du début d’année, durant lequel il est question de bonnes résolutions, est un coup de pouce que l’on peut s’offrir, pour que l’énergie irradie nos voeux de transformation, pour lutter contre la procrastination, pour agir et réussir. Ne fuyons pas, confrontons nous à ce qui nous tient le plus à coeur, et à ce qu’il nous faut accomplir pour l’atteindre.

Je vous souhaite à tous, pour 2016, de formuler plein de belles résolutions, de les partager et de vous en enthousiasmer! Vive 2016, 366 jours de belles choses à accomplir!